SHAMS
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Théâtre de Beyrouth
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(Aïn el Mreisseh)
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Beyrouth
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Tel: 9611 366085
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ou 9613 506279
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Fax: 9611 736850
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E-mail: RJASSAF@cyberia.net.lb
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SHAMS
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L'Association Coopérative Culturelle
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des Jeunes du Théâtre et du Cinéma
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Le mot arabe “ SHAMS ” qui signifie “ soleil ” est composé de trois lettres :
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Sh , M , S , qui sont les initiales des mots arabes Shabab ( = Jeunes ),
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Masrah ( = Théâtre ), Sinamâ ( = Cinéma )
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La situation de l’activité culturelle au Liban
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Les créateurs au Liban, tout particulièrement les jeunes, ont à faire face à une situation lamentable liée à la dégradation politique et économique de l’après-guerre et à la main mise des spéculateurs financiers sur la ville de Beyrouth :
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Carence de la politique culturelle gouvernementale
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- Il n’existe pratiquement aucune participation financière régulière des pouvoirs publics à la production théâtrale et filmique ;
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- Il n’existe aucun centre libanais d’animation culturelle ;
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- Il n’existe aucune troupe de théâtre.
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Absence de conditions professionnelles de travail
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- Les lieux de représentation sont rares et la possibilité de les utiliser limitée et onéreuse.
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- Il est impossible d’avoir une activité permanente et de poursuivre un travail régulier (tous les gens de la profession sont contraints de vivre d’un emploi non artistique.)
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- Chaque production est ponctuelle et suivie de la perte matérielle de tous les outils de travail. (décors, costumes, accessoires...)
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- Il n’y a pas d’archivage des œuvres.
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Démobilisation des jeunes créateurs et du public
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- La plupart des diplômés sortant des divers instituts de formation théâtrale et audiovisuelle sont astreints, faute de mieux, à travailler dans le doublage, la publicité ou à se contenter de tâches mineures à la télévision.
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- Aucun homme de théâtre n’a la possibilité de constituer un public et de développer des liens continus avec lui.L’activité créatrice au Liban naguère florissante souffre fondamentalement aujourd’hui de la discontinuité et de l’absence d’accumulation des acquis et de l’expérience. Face à cette situation, dont les effets démobilisants vont en s’aggravant, il devient urgent de pallier les déficiences de ce fonctionnement et de trouver les moyens de réaliser
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un programme axé sur la continuité, le développement et la chance offerte aux nouveaux créateurs de s’exercer, de s’exprimer, de se confronter et de parfaire leur formation et leur culture.
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L’Association Coopérative Culturelle
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des Jeunes du Théâtre et du Cinéma
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SHAMS
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SHAMS est une Association Culturelle Libanaise indépendante dont l’objet est la production et l’animation d’activités artistiques diverses (englobant les arts dramatiques : théâtre, mime, danse, chant...et audiovisuels : vidéo, cinéma, spectacles multimédias…) et d’offrir aux jeunes talents et aux jeunes créateurs la possibilité de travailler et de développer leur savoir et leur savoir-faire.
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SHAMS a été fondée en janvier 1999 à Beyrouth (décret ministériel n° 4/2T - J.O du 21/1/99 Régistre de la Direction Générale des Coopératives n° 863/1) par une équipe de dix membres regroupés autour de l’animateur responsable du projet, Roger ASSAF
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Le statut est celui d’une association coopérative ou chaque production autonome (réalisée par un ou quelques uns des membres) bénéficie de l’infrastructure de la coopérative et de l’aide technique et morale des autres membres.
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L’équipe fondatrice est constituée d’artistes diplômés des différents instituts libanais d’Etudes Dramatiques, Artistiques ou Audiovisuelles, désireux de pratiquer leur métier tout en poursuivant leur formation par la recherche et l’expérience.
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Objectifs de SHAMS
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1- Susciter la création d’œuvres nouvelles
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de jeunes artistes
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(relevant des arts de la scène et de l’audiovisuel) en leur assurant les conditions de travail et l’équipement technique nécessaires.
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2- Associer un public à l’activité artistique
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Assurer la continuité et développer les échanges dans un espace de rencontre et d’animation culturelle ouvert aux jeunes désireux de poursuivre leur formation artistique, d’élargir leurs connaissances et de participer au débat né de la confrontation des idées et des expériences.
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3 - En développant des relations régulières
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et en l’invitant à participer à des rencontres,
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des débats et des échanges.
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Former un public qui ne soit pas une « clientèle consommatrice » mais un organe actif dans un ensemble vivant.
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4- Sauvegarder la mémoire de la vie théâtrale libanaise
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afin de combler une lacune particulièrement grave dont souffre l’Histoire du Spectacle au Liban.
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SHAMS vise à atteindre ces objectifs en deux étapes :
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Première étape (1999-2002) : en attendant de disposer des locaux et des moyens nécessaires à la création du Centre Culturel SHAMS et tout en menant campagne pour les obtenir, notre association coopérative a décidé de commencer ses activités au « Théâtre de Beyrouth » (Aïn El Mreisseh), dès l’automne 1999.
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Deuxième étape (à partir de 2002) : œuvrer à la fondation du Centre Culturel SHAMS, afin de réaliser l’ensemble des objectifs du projet.
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Première étape : 1999 - 2002
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SHAMS AU THEATRE DE BEYROUTH
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I - Réouverture du « Théâtre de Beyrouth »
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C’est dans un des lieux les plus célèbres de la capitale, le « Théâtre de Beyrouth », qu’a eu lieu le 11 septembre 1999 le lancement de notre première saison.
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